12/03/2014

L'offre et la demande, la poussière et le balai

Du travail en vrac réalisé pour l'édition française de Ars Magica. Au menu : une couverture, un écran, et des speed. Cela dit, j'ai mis plus de temps à trouver le titre de cette note qu'à réaliser la totalité des illustrations ci dessous.









25/10/2013

11/09/2013

La belette et l'offre du marché

Aujourd'hui, le titre annonce ce dont nous n'allons pas parler dans ce billet. Mais rassurez vous, ce sera pour bientôt !








21/01/2013

Inconnu au bataillon

Vous n’arrivez toujours pas à lire ce qu'il y a écrit en dessous du titre du blog ? Moi non plus !








20/02/2012

Here come new challengers !

Vous avez vu ? La date de ce post est 20/02/12 ! Comme vous dites, ça n'a aucun intérêt. Mais parfois, l’intérêt émerge d'un semblant de... L’insoupçonné peut révéler une part de...l'inopiné nous surprend si...c'est... 

Et voilà ! Voici les deux images sélectionnées pour l'artbook ! La première est tirée de mon livre L'étrange cas du Dr. Jekyll et de M. Hyde chez Neofelis Editions, la seconde est un projet personnel en préparation. Et la troisième, c'est mon précieux, une dédicace d'Anne Lise Nalin ! Anne Lise m'a d'ailleurs fait prendre conscience des dangers relatifs quand au fait de faire partie d'une communauté de blogueurs, des risques typique mais non moins sérieux tels que l'endogamie. Mais ! Ah ah ! Aucune raison de me sentir menacé, puisque regardez ! Mon blog n'a même pas une adresse de blog ! Personne ne me trouvera ici. Je me sens un peu comme un arménien sans "yan/ian" à la fin de son nom, croyant ainsi échapper au génocide . Complètement incognito !   

Comment ? Ce n'est pas si simple ? Pourtant, si Norah Jones n'avait pas tripatouillé son nom de famille original, on aurait probablement plus vite compris qu'elle était en fait la fille de Ravi Shankar. Oui, ce célèbre vieil indien joueur de Sitar est bel est bien son père. Ah ah, vous voyez bien que je peux cacher mes origines de blogueur en changeant de nom comme Norah gling gling sitar.

J'ai beau raconter n'importe quoi, vous êtes de plus en plus nombreux à me rendre visite sur mon blog ! Merci beaucoup ! N'hésitez pas à manger des lentilles (pour le fer), et à me donner vos avis dans les commentaires, c'est stimulant. Mais allez, on va éviter de tomber dans l'indécence:

Here come new challengers ! 

Hyde
Bicy & Snel


Dédicace d'Anne Lise NALIN


17/02/2012

Artbook Café Salé #06

Yeah ! 

Ma candidature (c'est parce que je suis candide) a été retenue pour le sixième artbook du forum Café Salé ! Pour ceux qui ne connaissent ni l'artbook ni le forum, il s'agit d'une grosse communauté réunie autour du dessin, de la peinture, de la photo, du design...ou l'on peut parler de tout, mais surtout de belles images. Un endroit très enrichissant, donc, et qui édite chaque année un magnifique artbook aux couleurs chatoyantes (sauf l'année dernière, gris, mais on a tous nos moments de doute).


Un (ou plusieurs, je ne sais pas encore) de mes dessins aura donc l'honneur de faire partie de ses pages, au coté d'artistes tous plus talentueux que les autres, certains qui sont de plus des amis. Joie !  

La couverture particulièrement réussie est signée Lehuss. Et, comme pour couronner la fraicheur de cette nouvelle publication, cette année (placée sous le signe du pipi) nous offre une belle couverture dorée.

A l'affiche, cette année, de gros artistes qui en imposent comme Aleksi Briclot, Nénent, Brutal Moineau et plein d'autres (pour consulter la liste, voir ici). 

Merci à l'équipe du Café pour leur énorme boulot !


A part ça, voici du boulot terminé, avec la suite de la donzelle aux cheveux mayo-ketchup, une fille chat, et pourquoi pas un portrait, ainsi qu'une créature mi grotesque - mi grotesque j'ai nommé la Grenouilloeuf.

J'espère que ça vous plaira. 

"Que ça vous plaira"? Je suis devenu doucereux !  Bah, promis, la prochaine fois, je redeviens mégère.

Toi, tu sais surligner ! N'en abuse pas, va. Suffit ! Et puis je trouve que c'est une bonne idée de mise en page ce trait jaune.










13/02/2012

Winter is coming


Il faut avouer que cette phrase a une certaine prestance, quand même: Winter is coming. Alors oui, ici l'expression ne trouve pas vraiment son sens, d'autant qu'ici, dans le sud, l'hiver n'existe pas vraiment. En plus, là, les oiseaux recommencent à brailler dès le lever du jour, ce qui veut dire que clairement, l'hiver se casse, plutôt. Zut alors, je voulais partir sur un truc élégant, très anglais, mais ça sonne faux. Eh bien débrouillez vous avec ça, non mais je rêve, quelle exigence vous avez ! Je les entends les piafs, aboyer, je le sais !

Et puis vous aurez remarqué que cette charmante donzelle a, une fois n'est pas coutume, les cheveux non pas rouges, mais bien roux ! Eh bien dites donc, on va de surprise en surprise sur ce blog.

05/02/2012

La taupe et le cerisier



La taupe et le cerisier


Campé droit et digne sur ses robustes appuis
Un cerisier s'était juré de croitre si fort
Que Soleil lui même gouterait bientôt ses fruits.
Le printemps vint, et l'arbre décréta dès lors:
J'ai grandi avec belle ardeur,
Si haut que je domine le val,
Mes divines fleurs blanches, si hautes, peuvent en témoigner;
D'ailleurs ne fussent qu'elles, je n'ai ici point rival.

Une vieille taupe vint, mais avant de prier le roi
De lui faire la faveur de quelques fruits juteux,
Elle ne manqua pas de louer son riche bois;
Aveugle, certes, oui, mais aucunement doucereux,
L'animal flatta les racines du monarque qui (il est vrai)
Etaient, foi, bien plus vaste empire sous terre qu'ici.

"Mon bon tâcheron", se moqua le cerisier:
"Tes yeux sont ils de terre pour ignorer ainsi
La beauté des fleurs à la faveur de celle des pieds ?
Retourne sous terre, jusqu'à l'été creuse ton logis
Tiens toi pour dit que seule m'importe la majesté
Tes laides racines, ce n'est pas ça qui m'anoblit."

La taupe prit congé. Aveugle, n'ayant vu les fleurs,
Elle attendit l'été dans ses tunnels en creusant.
Vexée par l'arbre, elle mit dans sa tâche tant d'ardeur
Que le val, autrefois si dense au demeurant
Ravit bien vite au gruyère troué sa splendeur
Le poids de l'arbre de plus en plus immense aidant,
Tout s'effondra avant même que l'été ne vienne.


Rien à voir avec l'image, j'admet, mais j'avais envie d'écrire une fable. Je vous laisse trouver la morale parce que là, vraiment, je ne vois pas. J'y comprend rien de toute façon, tout le monde est mort à la fin, on s'en fiche pas de la morale ? A vos claviers !